Partager son chez soi
J’ai fait mon devoir, un membre de ma famille qui me demande de l’héberger, je ne pouvais pas refuser ! Ce que je n’avais pas anticipé, c’est qu’il allait y rester… Au départ, je me suis dit qu’il était de bon ton de tendre la main à un membre de la famille qui en plus essayait de s’en sortir.
Il avait trouvé un job, et malheureusement ne savait pas où loger, alors… Le problème c’est qu’aujourd’hui si vous venez chez moi, votre première impression sera que c’est moi qui vis chez lui ! Je ne sais plus ce que c’est d’avoir un peu d’intimité, vous savez ces vendredis soirs ou après une longue semaine on à envie de se vautrer dans son canapé en boxer ….
Positiver en toutes circonstances
Je ne suis plus vraiment chez moi, et pourtant je paie le loyer. Je dois même parfois pour certaines choses me cacher. Un véritable paradoxe, dans l’intimité de mon chez moi, je n’ai en fait aucune intimité. Je dois prévenir si je rentre ou pas, si je veux avoir une conversation privée, c’est donc en dehors de chez moi, etc.… Pas toujours facile !
Je dois pourtant essayer de positiver, ce que je fais de gré ou de force pour ne pas parfois céder à une pulsion d’évasion et disparaître pour souffler un peu. Mais ça ne fonctionne pas comme ça, et je dois assumer mes décisions, ce que j’essaye de faire.